Au jeu d'échecs, la finale « commence quand la réduction du matériel rend le danger de mat immédiat suffisamment faible pour que les rois sortent de leur retraite et participent au combat ». Il est difficile de lui fixer des limites précises, et certaines parties ne connaissent pas cette dernière phase, car elles s'interrompent plus tôt (par mat, abandon, ou nulle précoce).
Bien qu'elles soient souvent
négligées ou redoutées par les joueurs amateurs, les fins de partie constituent
un aspect très intéressant du jeu d'échecs, aussi
bien sur les plans technique, didactique ou artistique, souvent étroitement
mêlés. Publiée depuis 1982 et régulièrement mise à jour, l'Encyclopédie des finales d'échecs présente
un classement systématique des finales : le code ECE et tente de présenter
un panorama exhaustif des finales : 5 volumes publiés et 9000 positions
analysées. Depuis, le monde des finales est devenu un espace de recherche
privilégié pour les ordinateurs.
Sur le plan technique, une
connaissance minimale des finales est nécessaire pour déterminer s'il vaut
encore la peine de poursuivre la partie ou non, par exemple. De nombreux
pédagogues — à commencer par Siegbert
Tarrasch — considèrent d'ailleurs que l'apprentissage du jeu d'échecs
doit commencer par l'étude des finales. La seconde justification d'une
connaissance, au moins minimale, c'est de permettre au joueur de concrétiser
l'avantage matériel ou positionnel qu'il a acquis.
source Wikipédia
Siegbert Tarrasch avait raison, l'apprentissage des ouvertures passe après celui des finales
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